Il n’y a pas de hasard,
il n’y a que des rendez-vous.

Au premier semestre 2024, le Centre International d’Art Contemporain de Carros (Alpes Maritimes), sera à l’heure belge !
En effet, il sera au rendez-vous de la Présidence belge du Conseil Européen, en
présentant en ses murs une grande exposition d’artistes plasticiens belges autour de la matière.
Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous en effet comme l’affirmait avec
justesse Paul Eluard.
Car cette exposition Matières Premières n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat de rencontres, d’enthousiasme et de passions partagées entre amateurs d’art. Qu’ils soient belges ou français, de Bruxelles ou des Alpes Maritimes.
Matières Premières est l’occasion de présenter le dynamisme de la scène belge des arts visuels avec des artistes confirmés mais aussi émergeants qui démontrent, s’il le faut encore, que la Belgique constitue un vivier très actif dans le monde de la création
artistique contemporaine.
Et c’est bien à propos que l’exposition est sous-titrée The Belgian Connection. En effet, là aussi, il n’y a pas de hasard de présenter les arts visuels belges contemporains au CIAC de Carros, tant la communauté belge est très présente en Région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) et singulièrement dans les Alpes Maritimes.
C’est donc avec une certaine fierté que je me fais le porte-drapeau de cette Belgique
créative que je vous invite à découvrir sans retenue.


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Artistiquement vôtre,


Philippe Marchal
Commissaire de l’exposition

L'exposition

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L’exposition s’articule donc autour de la matière. La matière comme vecteur à part entière d’un message artistique autant que comme support, comme matériau de création.

Les artistes s’approprient les matériaux, nobles ou humbles pour ne pas dire pauvres, pour ce qu’ils sont, avec comme fil conducteur d’en tirer la quintessence artistique.
Par moment, leur intervention pourrait s’apparenter au moindre geste : donner sens par une intervention parfois minimale à des matériaux usuels tels que le béton, le bois brut, le caoutchouc, la paraffine, …
Mais la Belgique, pays du surréalisme, ne l’oublions pas, ne serait pas la Belgique sans
une pointe d’autodérision. Dès l’entrée de l’exposition, un Cabinet des belgitudes invite sans tarder le visiteur à se plonger dans un univers ou le sourire est le maître mot. Par une sélection de travaux les plus originaux, les plus singuliers les uns que les autres, le visiteur capte de suite l’âme belge. Un condensé d’humour artistique mais non dénué de (bon) sens et d’esthétique.
Enfin, comme pour amplifier les connexions, les liens, nombreux, qui existent entre les
belges et leurs cousins français, un projet de mail art (art postal) est mis en place durant toute la durée de l’exposition. Poste (non)restante invite chaque visiteur à créer sur place, avec un matériel important mis à sa disposition, un envoi postal original qui sera déposé dans une véritable boîte aux lettres belge au CIAC, et qui sera ensuite oblitéré tant en France qu’en Belgique pour marquer les liens artistiques et amicaux forts entre les deux pays.
Mais les connexions ne s’arrêtent pas là. Au cours de sa visite, dans les différentes
salles, le visiteur est amené à découvrir plusieurs œuvres des collections du CIAC mises en dialogue, en résonance, avec les œuvres des artistes belges.

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